Cannelle de Ceylan (écorce)
Originaire de l’actuel Sri Lanka, le vrai cannelier a des feuilles longues et brillantes et de petites fleurs rondes qui donnent des baies d’un bleu foncé. La cannelle de Ceylan (écorce) possède un profil moléculaire très proche de celle de Chine et leurs actions pharmacologiques sont proches.
Dans l’antiquité, on faisait venir la cannelle d’Inde où les Grecs avaient fondé un comptoir, près de l’actuelle ville de Karachi. On prélevait tous les deux ans l’écorce des jeunes pousses du cannelier. L’aromate était exporté en copeaux, en poudre, ou sous la forme des « petites cannes » qui ont donné son nom à l’arbre. Les Grecs et les Romains l’utilisaient surtout comme aphrodisiaque et comme désinfectant. La cannelle, comme beaucoup d’épices, apparaît en France au retour des croisés. Elle sert, mélangée avec du gingembre, à parfumer le vin sucré que l’on appelle « hypocras ». En cuisine, sa saveur délicate, à la fois épicée et sucrée, entre dans de très nombreuses recettes, du pain d’épice au riz au lait.
Considérée comme antiseptique, antivirale et antibactérienne, son huile essentielle a un large spectre d’action. On l’emploie contre toutes les infections, qu’elles soient respiratoires (bronchite, rhume, grippe), intestinales, urinaires (cystite) ou gynécologiques et pour lutter contre les verrues. On l’utilise également pour stimuler les fonctions cardiaque et respiratoire. Contre-indications connues :
Contre-indiquée chez les femmes enceintes et allaitantes et chez les enfants de moins de 5 ans. Très dermo-caustique. En diffusion, utiliser très dilué.